Organes: Tumeurs solides
Innate Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude STELLAR-001 : étude de phase 1 évaluant l'innocuité, la tolérance et l'activité antitumorale du IPH5401 associé à du durvalumab chez des patients adultes ayant une tumeur solide avancée sélectionnées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Selon le stade du cancer, les traitements standards sont la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1re intention du carcinome hépatocellulaire car elle permet de traiter la maladie. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. IPH5401 est le premier anticorps qui se lie spécifiquement et bloque les récepteurs C5aR sur les cellules myéloïdes suppressives et les neutrophiles. Ces cellules immunitaires proviennent de la moelle osseuses et possédant des propriétés immunosuppressives, c’est-à-dire qu’elles empêchent l'activation du système immunitaire. Ces cellules encouragent la prolifération tumorale en secrétant des facteurs favorisant l’inflammation et la formation de nouveau sanguin, apportant ainsi des nutriments à la tumeur. Elles bloquent également fortement les lymphocytes NK et T et freinent l’activité des inhibiteurs de points de contrôle PD-1. En d’autres termes, elles bloquent la réponse du système de défense de l’organisme (système immunitaire) face à la tumeur. C5a est une petite molécule souvent très présente dans les tumeurs, qui permet d’attirer et activer les cellules les cellules myéloïdes suppressives et donc de bloquer le système immunitaire dans le microenvironnement tumoral. IPH5401 est un anticorps bloquant la liaison de C5a à son récepteur et qui pourrait ainsi favoriser l’activité antitumorale du système immunitaire grâce aux lymphocytes NK et T. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'innocuité, la tolérance et l'activité antitumorale de l’IPH5401 associé au durvalumab chez des patients adultes ayant une tumeur solide avancée sélectionnées. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, les patients recevront de l’IPH5401 associé à du durvalumab. La dose de l’IPH5401 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2e étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2e étape, les patients recevront de l’IPH5401 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1 associé à du durvalumab. Des examens biologiques et radiologiques seront réalisés régulièrement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 12 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLTT462X2101 : Etude de phase 1 évaluant la sécurité et la tolérance du LTT462 chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé avec altérations de la voie MAPK. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Une tumeur solide est une grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive de cellules, cancéreuses ou non. Les tumeurs solides cancéreuses, comme les carcinomes ou les sarcomes, repérables par un amas de cellules localisé, se distinguent des cancers des cellules sanguines, comme les leucémies, dont les cellules cancéreuses circulant dans le sang ou la lymphe et sont dispersées dans l'organisme. La majorité des cancers sont des tumeurs solides. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. La chirurgie reste le traitement principal traitement des tumeurs cancéreuses dites solides. Aujourd'hui, elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec d'autres traitements comme la chimiothérapie et plus précisément la thérapie ciblée. La voie MAPK/ERK est très active dans de nombreux types de cellules tumorales et joue un rôle clé dans la prolifération, la croissance et la survie des cellules tumorales. Le LTT462 est un inhibiteur de ERK, en se liant à cette protéine il empêche l'activation des voies de transduction du signal médiées par celle-ci. Il en résulte une inhibition de la prolifération et de la survie des cellules tumorales dépendantes de ERK. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du LTT462IV chez des patients ayant des tumeurs solides de stade avancé avec altérations de la voie MAPK. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant la 1ère étape, les patients recevront du LTT462IV à des doses régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour l’étape 1B. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Durant la 2e étape, les patients recevront du LTT462 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Glaxo Smith Kline (GSK) MAJ Il y a 4 ans

Étude BRF116013 : étude de phase 1-2a, évaluant la sécurité d'emploi, la tolérance et la pharmacocinétique du dabrafenib administré par voie orale, chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide avancée positive à la mutation V600 du gène BRAF. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude et d’évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance et la pharmacocinétique du dabrafenib administré par voie orale, chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide avancée positive à la mutation V600 du gène BRAF. Cette étude comprendra deux parties : Durant la première partie, les patients recevront un traitement par dabrafenib administré par voie orale, en une seule dose au premier jour, puis deux fois par jour à partir du deuxième jour de chaque cure, jusqu’à la fin de de première partie de l’étude. Dans le cadre de cette étude, différentes doses de dabrafenib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Durant la deuxième partie, les patients seront répartis en quatre groupes : Les patients du premier groupe ayant un gliome de bas grade avec mutation V600 du gène BRAF, les patients du deuxième groupe ayant un gliome de haut grade avec mutation V600 du gène BRAF, les patients du troisième groupe ayant une histiocytose langerhansienne avec mutation V600 du gène BRAF et les patients du quatrième groupe ayant un mélanome et un carcinome papillaire de la thyroïde avec mutation V600 du gène BRAF. Tous les patients recevront un traitement par dabrafenib administré par voie orale, à la dose la mieux tolérée, déterminée dans la première partie, en une seule dose au premier jour, puis deux fois par jour à partir du deuxième jour de chaque cure, jusqu’à rechute ou intolérance. Les patients seront revus toutes les deux semaines jusqu’à la fin de l’étude. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et un examen biologique (prélèvement sanguin).

Essai clos aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 6 ans

Étude I6F-MC-JJCD : étude de phase 1, évaluant la tolérance du LY3039478, un inhibiteur de Notch, associé à d'autres agents anti-cancéreux, chez des patients ayant un cancer avancé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, os, organes, etc. Ce sont les cancers les plus fréquents. Il existe plusieurs stades de cancers en fonction de la taille de la tumeur, de sa propagation, qui peut aller d’un cancer au stade précoce à un cancer avancé ou métastatique… Un cancer métastatique signifie que les cellules cancéreuses ont migré et colonisé d’autres tissus ou organes que celui d’origine. Les traitements standards de ce type de cancers passent par l’utilisation de chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments anticancéreux, par voie intraveineuse (IV) ou par voie orale (PO). Une nouvelle molécule, le LY3039478, a montré une efficacité in vitro en bloquant un récepteur impliqué dans différents cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi du LY3039478 lorsqu’il est administré en association avec d’autres agents anticancéreux chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou métastatique. Les patients seront répartis en 5 groupes en fonction des traitements qu’ils vont recevoir : - Les patients du 1er groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et du taladégib PO tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et du LY3023414 PO 2 fois par jour, tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 3ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et de l’abémaciclib PO 2 fois par jour, tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 4ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine, du cisplatine et du gemcitabine en perfusion IV le 1er et le 8ème jour, chaque cure de 21 jours. - Les patients du 5ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine, du gemcitabine et du carboplatine en perfusion IV le 1er et le 8ème jour, chaque cure de 21 jours. Les patients seront suivis selon les conditions habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IB_2014-01-MetZolimOS : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la dose recommandée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. L’objectif de cette étude est d’évaluer la dose la mieux adaptée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant des comprimés de sirolimus administrés une fois par jour, en continu, des comprimés de cyclophosphamide administrés deux fois par jour, une semaine sur deux, des comprimés de méthotrexate administrés au premier et quatrième jour de chaque cure, et de l’acide zolédronique administré en perfusion intraveineuse, au domicile du patient, au deuxième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses de sirolimus seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant du sirolimus, administrée à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie, du cyclophosphamide, du méthotrexate, et de l’acide zolédronique. Ces traitements seront administrés selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Par ailleurs, les patients bénéficieront d’un examen clinique et d’un examen biologique (un prélèvement sanguin) une semaine sur deux, d’un examen radiologique toutes les huit semaines, et d’un examen bucco-dentaire toutes les seize semaines, jusqu’à la fin de traitement.

Essai ouvert aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 4 ans

Étude M15-862 : étude de phase 1 évaluant la sécurité et la tolérance de l’ABBV-927 seul ou en association avec de l’ABBV-181 chez des patients ayant une tumeur solide de stade avancé. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes. Ceux sont les plus fréquents puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Un cancer métastatique signifie que les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon. La nature d’un cancer reste toujours déterminée par son point de départ. Il existe différents types de traitements qui peuvent être utilisés seuls ou en association. La chirurgie et la radiothérapie sont des traitements locaux du cancer, c’est-à-dire qu’ils agissent localement sur les cellules cancéreuses de l’organe atteint ou dans les ganglions. La chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées sont des traitements qui agissent par voie générale, c’est-à-dire qu’ils agissent sur les cellules cancéreuses dans l’ensemble du corps. L’ABBV-927 est un anticorps ciblant la protéine CD40, qui en se fixant à cette dernière, déclenche la prolifération et l'activation des lymphocytes B ainsi que d’autres types de cellules et active les lymphocytes T. Les lymphocytes T activés vont reconnaitre les cellules cancéreuses et les éliminer. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. L’ABBV-181 est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de l’ABBV-927 seul ou en association avec de l’ABBV-181 chez des patients ayant une tumeur solide de stade avancé. L’étude comprendra 2 étapes : Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 3 groupes : Les patients du 1er groupe recevront de l’ABBV-927 en 2 doses initialement toutes les 4 semaines. La dose de l’ABBV-927 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e étape. Les patients du 2ème groupe recevront de l’ABBV-927 en 2 doses initialement toutes les 4 semaines. La dose de ABBV-927 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e étape. Les patients du 3ème groupe recevront de l’ABBV-927 en 2 doses initialement toutes les 4 semaines en association avec l’ABBV-181. La dose de ABBV-927 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e étape. Lors de la 2e étape, les patients seront répartis en 3 groupes : Les patients du 1er et du 2ème groupe recevront de l’ABBV-927 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe reçoivent de l’ABBV-927 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape, en association avec de l’ABBV-181. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Étude NGSKids : Étude visant à évaluer l’utilisation des altérations génétiques spécifiques des cellules tumorales comme marqueur de détection de l’ADN tumoral dans les échantillons de tissu périphérique, chez des enfants ayant une tumeur solide métastatique et/ou de haut risque. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de rechercher, dans les prélèvements périphériques, les altérations génétiques identifiées dans la tumeur primitive afin de savoir si l’ADN tumoral circulant et/ou les Cellules Tumorales Circulantes ou Disséminées (CTC/DTC) peuvent constituer des marqueurs de réponse au traitement ou d’évolutivité de la maladie, chez des enfants ayant une tumeur solide métastatique et/ou de haut risque y compris les tumeurs rares. Dans le cadre de cette étude, la prise en charge thérapeutique standard des patients n’est pas modifiée, mais plusieurs prélèvements seront effectués : 1- Pour la recherche d’altérations génétiques spécifiques de la tumeur : - Un échantillon de tumeur prélevé lors du diagnostic, - Un frottis de l’intérieur de la joue et un échantillon de sang qui servira de contrôle pour identifier les altérations génétiques spécifiques de la tumeur. 2- Pour le suivi d’échantillons périphériques avant, pendant et après le traitement en PCR : - Des échantillons périphériques (sang et urine et/ou moelle osseuse et/ou liquide céphalorachidien) obtenus avant, pendant et après le traitement.

Essai clos aux inclusions